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Lexique

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Éco-conception

Elle consiste à intégrer l’environnement lors de la phase de conception ou d’amélioration d’un produit. Elle se caractérise par une approche globale : multi-étapes (prise en compte de tout le cycle de vie du produit, depuis l’extraction de matières premières jusqu’à son élimination en fin de vie) et multi-critères (consommations de matières et d’énergie, rejets dans l’eau et dans l’air, production de déchets, bruit...).


Eco-taxe et principe du pollueur-payeur

L’éco-taxe informatique et le principe du pollueur-payeur sont une des solutions mises en œuvre par l’Etat pour répondre au problème du financement de la gestion et du traitement des DEEE

La directive DEEE du 20 juillet 2005 instaure l’obligation du respect du principe du pollueur-payeur.

Reste donc à déterminer qui pollue et doit payer : le producteur-distributeur qui choisit d’utiliser des produits polluants lors de la fabrication, ou le consommateur qui choisit de se débarrasser de son matériel en bout de chaîne ?

Côté producteur - distributeur :

La directive oblige les producteurs et distributeurs de matériel informatique à prendre en charge le financement de la filière des éco-organismes.

Deux modes de contributions sont possibles :

Le versement d’une contribution financière équivalente à la part de marché du producteur-distributeur ;

L’application de la règle du « un pour un » : en cas d’achat de matériel neuf, le producteur-distributeur doit proposer au consommateur de reprendre gratuitement son ancien matériel pour l’acheminer vers des centres de traitement spécialisés.

Côté consommateur :

En échange de cet effort, une partie des coûts de recyclage individuel est répercutée sur le prix du matériel neuf, et donc imputée aux consommateurs.

Ceux-ci sont mis à contribution depuis l’instauration de l’éco-taxe informatique du 15 novembre 2006. Cette taxe environnementale apparaît à côté du prix de vente du matériel à l’étiquetage : « De l’ordre de 1 euro pour une unité centrale, 5 euros pour un moniteur 17 pouces », selon Laetitia Flahaut, Responsable Environnement chez Dell.

Si vous souhaitez en savoir plus :

Sources :


Écologie industrielle

L’écologie industrielle est une action de prévention spécifique au monde de l'entreprise et de l'industrie. Elle tend à minimiser les ressources en entrée et les déchets en sortie par une approche plus qualitative du processus fondée sur une conception cyclique de l’industrie : l’économie circulaire. Cela permet aussi de minimiser les pertes par dissipation des produits tout au long de leurs cycles de vie (pesticides, solvants, etc.) et de limiter l’utilisation d’énergies riches en carbone (énergies fossiles).


Economie circulaire

L’économie circulaire, en s’inspirant du fonctionnement des écosystèmes naturels, prouve déjà que l’efficience de l’utilisation des ressources créée à la fois de la valeur économique, sociale et environnementale.

Son objectif ultime est de parvenir à découpler la croissance économique de l’épuisement des ressources naturelles par la création de produits, services, modèles d’affaire et politiques publiques innovants.

Il s’agit par exemple de rallonger les flux de matière (réemploi, recyclage) et de produits (écoconception sans toxique ni obsolescence programmée, réparation, réutilisation puis recyclage) tout au long de la vie du produit ou service.

Ce modèle repose sur la création de boucles de valeur positives à chaque utilisation ou réutilisation de la matière ou du produit avant destruction finale. Il met notamment l’accent sur de nouveaux modes de conception, production et de consommation, le prolongement de la durée d’usage des produits, l’usage plutôt que la possession de bien, la réutilisation et le recyclage des composants.

La gestion des déchets ne peut plus se réduire à une conséquence du modèle de production actuel. L’optimisation de l’utilisation des ressources par une écoconception pensée en amont transforme la gestion des déchets en une simple étape de la boucle matière. »

Source : l’Institut de l’économie circulaire.

Voir la vidéo "L’économie circulaire : du consommateur à l’utilisateur", réalisée par la fondation Ellen MacArthur.

Pour aller plus loin :

 

Le focus du Labo de l'ESS

Le site de l’association Orée.

La fondation Ellen MacArthur.


Economie collaborative

L’économie collaborative est le nouveau cocktail qui a le vent en poupe. Ses ingrédients sont le reflet d’une base militante qui cherche à concrétiser ses valeurs à travers un renouvellement de la production et de la consommation, et plus généralement une transition de la place du citoyen dans la société. Son développement pourrait permettre de profond remaniements sociétaux, en prenant garde aux nombreuses tentatives de récupération politique et économique (la grande distribution par exemple) sous forme de collaborative-washing. Parmi ces facteurs d’émulation :

La production en pair à pair. La production n’est plus l’œuvre d’un seul protégée par des brevets empêchant un éventuel partage. Les personnes peuvent devenir productrices de services, on parle alors d’économie distribuée. ex : co-makers, co-working, airbnb, couchsurfing.

La participation. Les citoyens peuvent prendre part à n’importe quelle phase de l’élaboration d’un projet. ex : finances participatives.

Le libre accès. C’est un principe qui s’impose de plus en plus et qui est facilité par le web. ex : open data, logiciels libres.

La relocalisation. Les liens entre producteurs et consommateurs se sont évaporés. La recherche d’un nouvelle relation entre les deux pousse à une relocalisation de la production. ex : Amap.

La dématérialisation qui répond au besoin de bénéficier d’un service et non plus de détenir un produit. C’est l’économie de la fonctionnalité. ex : prêts d’objets et de services entre particuliers.

La déconsommation. On passe de la surabondance à la sélection des produits. La qualité prime sur la quantité. ex : troc.

La désintermédiation. Nous sommes dans une période de rationalisation. Pour consommer, produire à moindre coût, les intermédiaires inutiles sont supprimés, comme la grande distribution. Cette micro économie prend la forme d’un circuit court. ex : Amap, AirBnB.

La mutualisation. Ce facteur permet la transition de la propriété individuelle à l’usage ou à la propriété collective. Ce qui importe n’est plus d’avoir un bien mais d’y avoir accès. Il faut néanmoins un propriétaire qui mutualise ponctuellement l’usage ou un achat mutualisé dont tous les propriétaires s’accordent entre eux pour la répartition de l’usage, comme une coopérative de consommation par exemple. ex : covoiturage, autopartage.

Pour aller plus loin :


Économie de fonctionnalité

« L’économie de fonctionnalité consiste donc en la substitution de la vente d’un produit par la vente de l’usage.

La valeur d’un produit pour le consommateur réside dans la fonction, donc les bénéfices qu’il retire de son utilisation en réponse à son besoin, et non dans la possession du produit en question.

Par exemple, dans une économie de fonctionnalité, les consommateurs achètent – dans une certaine durée - de la mobilité plutôt qu’un véhicule, une climatisation constante à 18 degrés plutôt que du gaz ou de l’électricité, un service de nettoyage régulier plutôt qu’un lave-linge, etc. Dans une telle optique, la valeur économique du produit ne repose plus sur sa valeur d’échange, mais bien sur sa valeur d’usage. »

Source : association Orée.

Pour aller plus loin :

Le Club Economie de la Fonctionnalité et Développement Durable.

Le site du projet la troisième révolution en Nord-pas de Calais.


Economie locale

La résurgence du local est une dynamique intéressante qui questionne notre modèle de production et de consommation, sur le modèle des circuits courts :

  • « Offrir un lieu d’échange et d’action commun car le réseau permet aux entrepreneurs qui partagent les valeurs d’une économie locale de se retrouver et d’agir ensemble.
  • Renforcer les liens entre habitants et entrepreneurs locaux car le réseau encourage l’installation de commerces locaux –lieux de convivialité– et par conséquent les échanges.
  • Mettre en place de nouvelles initiatives à l’échelle du territoire et dynamiser l’économie locale car le réseau permet à des entrepreneurs de s’implanter localement et donc de favoriser les échanges locaux, d’éviter la délocalisation et de créer de nouveaux emplois.
  • Réduire l’impact écologique car les entrepreneurs locaux favorisent les circuits courts. Ainsi, vous réduisez les transports des produits et minimisez les changements climatiques. »

Source : Le mouvement des colibris


Economie solidaire

Le concept d'économie solidaire est apparu dans les années 80 dans le but de pallier aux conséquences sociales dévastatrices de la crise économique. Peu après, de nouvelles préoccupations sont venues grossir les rangs des entreprises d'économie solidaire, telles que l'environnement ou le commerce équitable. L'économie solidaire recouvre donc un champ d'actions très large : la réinsertion par le travail, le développement durable, la responsabilité sociale, les services à la personne... Par ailleurs l'économie solidaire intègre souvent une dimension territoriale restreinte à son action.

 

Pour la suite de la définition : glossaire de la CRESS Île-de-France


Entreprise d’insertion

"Ce que l’on appelle « entreprise d’insertion », c’est une entreprise qui couple projet économique et projet social. Elle intègre parmi ses salariés des personnes éloignées de l’emploi – souvent sans qualification, en difficulté financière et / ou en situation d’exclusion. En leur offrant un contrat de travail de 24 mois maximum, l’entreprise d’insertion leur favorise l’accès à une formation professionnelle, une activité valorisante, un salaire, mais aussi un cadre social."

Lire la définition sur le portail de l’économie et des finances.

Journée Qualité COORACE 2010 - 11 mars 2010 par COORACE

Quelques acteurs du secteur de l’insertion par l’activité économique :

  • COORACE, fédération nationale de l’ESS, rassemblant des entreprises constituées sous la forme de structures d’insertion par l’activité économique (SIAE).

Equipement ménager et assimilé

le terme de « ménager » recouvre les 2 notions de « ménager » et de « ménager assimilé », suite à la révision de la Directive DEEE (Directive 2012/19/EU)

L'équipement ménager est celui utilisé par les ménages.

Les équipements dits assimilés ménager sont des équipements électriques et électroniques qui sont susceptibles d'être utilisés à la fois par les ménages et par des utilisateurs autres que les ménages. Ils sont considérés comme étant des DEEE ménagers. 

Depuis la transposition de la directive 2012/19/UE, sont considérés comme équipements ménagers « les déchets d'équipements électriques et électroniques provenant des ménages, et les déchets d'équipements électriques et électroniques d'origine commerciale, industrielle, institutionnelle et autre qui, en raison de leur nature et de leur quantité, sont similaires à ceux des ménages ».


Equipement professionnel

Est considéré comme équipement professionnel un équipement à usage exclusivement professionnel.


Espace public numérique

Un EPN est destiné à accompagner tous les publics aux usages du numérique à travers des activités d’initiation ou de perfectionnement variées. C’est également  un centre de ressources et un lieu d’expérimentation et de diffusion. Ces structures sont en perpétuelles évolutions avec l’apparition de nouvelles technologies et de nouvelles pratiques.


Learning lab (Laboratoire d'apprentissage)

Un Learning Lab est un lieu et un écosystème d’expérimentation et d’innovation sur les nouvelles formes de travail et d’apprentissage collaboratif. Ces espaces collaboratifs innovants ont recours simultanément aux outils numériques, aux environnements, équipements, supports d’apprentissage et méthodes pédagogiques favorisant l’intelligence collective.

source : IRAM (plateforme universitaire d’innovation, d’expérimentation et de formation aux usages et pratiques numériques) 


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